Figure de proue - Marius Le Fèvre, officier de la Légion d’honneur est membre du Comité du Hurepoix de la SMLH de l’Essonne

Ancien élève de l’Ecole de l’Air, Marius Le Fèvre a fait toute sa carrière dans les activités spatiales. Directeur de tir en 1957 au centre d’essais de Colomb-Béchar, il est responsable à partir de 1962 des campagnes de lancements de fusées-sondes et de satellites au Centre National d’Etudes Spatiales. De 1982 à 1995, il fut directeur-adjoint chargé des opérations de lancement du lanceur lourd Europa dans l’organisation européenne CECLES-ELDO et Directeur du Centre Spatial Guyanais de Kourou. Il a été le Directeur du centre technique de l’Agence Spatiale Européenne
(ESA) aux Pays-Bas, de 1986 à 1997. Marius Le Fèvre est membre de l’Académie de l’Air et de l’Espace et de l’Académie Internationale d’Astronautique. Il vient de co-écrire avec Philippe Varnoteaux, historien de la conquête spatiale un nouvel ouvrage intitulé : « Hammaguir première base spatiale française ».

Présentation succincte du livre 

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les armées françaises se reconstruisent et se modernisent en acquérant notamment les « armes autopropulsées ». Elles les développent et les expérimentent dans la région de l'oasis de Colomb-Béchar dans les confins sahariens au centre d'essais d'engins spéciaux (CEES) qui, rapidement, devient interarmées (CIEES), créé le 24 avril 1947. En vingt ans, des milliers d'engins et des missiles de tout type sont testés sur les différents champs de tir du CIEES. Une véritable industrie missilière de qualité prend ainsi son essor qui, avec la dynamique du retour au pouvoir du général de Gaulle, permet le moment venu l'engagement de notre nation dans la construction de missiles balistiques pour la force de dissuasion nucléaire. Le succès du CIEES a conforté le gouvernement à créer le Centre national d´études spatiales (CNES). Suite aux accords d´Evian (1962), la France rend les champs de tir le 1er juillet 1967 à l´Algérie. Les essais militaires réintègrent alors la métropole, tandis que les activités spatiales sont relocalisées en Guyane française. Cette page d´histoire méconnue attendait d´être écrite.

Présentation succincte des auteurs 

Philippe Varnoteaux, historien de la conquête spatiale, et Marius Le Fèvre, membre de l’Académie de l’Air et de l’Espace et de l’Académie Internationale d’Astronautique ont fait revivre cette aventure dans cet ouvrage « Hammaguir première base spatiale française ». Ce livre, édité par la maison Ginkgo Editions, peut être commandé sur Internet auprès des grands distributeurs. Le livre est disponible à compter du 17 mai 2024.